Le Musée Départemental de la Résistance et de la Déportation a été inauguré le 19 août 1994 par Pierre Izard, Président du Conseil Général de la Haute-Garonne, à l'occasion du cinquantième anniversaire de la Libération de Toulouse et du Département. Ce lieu prenait la suite du musée associatif créé par les associations de résistants et de déportés à la fin des années 1970 à Toulouse. Cinquante ans après la Libération, le soutien de la collectivité devenait indispensable pour pérenniser et préserver l'oeuvre et l'engagement de celles et ceux qui combattirent dans l'ombre pour retrouver la Liberté.

Ce site a une triple vocation : il est destiné à être tout à la fois un musée d'histoire, un lieu de mémoire et un centre de recherche, notamment en liaison avec l'Université Toulouse-Le Mirail et les Fondations nationales de la Résistance et de la Déportation. Depuis son ouverture, près de 7000 visiteurs viennent chaque année se documenter sur ce que fut l'histoire de la Résistance dans notre département. Ils viennent aussi prendre conscience de l'horreur du système concentrationnaire nazi où tant de résistants et de persécutés raciaux furent déportés pour être exterminés, par le travail épuisant ou dans les chambres à gaz.

L'action du Musée Départemental de la Résistance et de la Déportation se doit d'être essentiellement pédagogique. Ainsi, chaque année, 4000 scolaires viennent en ce lieu pour s'informer et comprendre où peut mener la folie des hommes, notamment pour la préparation du Concours départemental de la Résistance et de la Déportation qui concerne à chaque session plus de 1500 jeunes dans le département.

Une salle réservée aux expositions temporaires vient compléter les collections permanentes du Musée, permettant d'apporter un regard particulier sur tel ou tel épisode (expositions sur les résistants étrangers, sur la rafle du Vél' d'Hiv', sur les femmes dans la Résistance...), ou bien de faire le lien avec l'actualité des droits de l'Homme dans le monde (expositions sur le Kurdistan, la Birmanie, le Tibet, ou sur l'anniversaire de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme).

Au rez-de-chaussée, nous pouvons trouver une bibliothèque, et des expositions de matériels d'imprimerie, une collection d'affiches et une collection de tracts et journaux clandestins.

Au 1° étage, l'exposition concerne la libération de la Haute-Garonne et on y  trouve aussi la salle d'exposition temporaire et la salle de conférence et de projection.

Et au 2° étage, la visite se déroule dans deux salles : la salle de la déportation et la salle d'exposition permanente sur les événements de 1919 à 1946 (Montée des périls ; le fascisme et le national - socialisme ; la guerre d'Espagne ; la Retirada des républicains espagnols ; les internements ; l' invasion de la Pologne ; la drôle de guerre de septembre 1939 à mai 1940 ; l'offensive de mai 1940 : défaite militaire et exode ; Pétain demande l'armistice ; la ligne de démarcation ; Vichy et la politique de Collaboration ; De Gaulle appelle à la Résistance ; France Libre et débuts de la Résistance ; Occupation de la zone non occupée et fascisation du régime ; Organisation de la Résistance : Mouvements, Réseaux, Maquis ; représailles allemandes et vichyssoises ; libération du territoire en général et de la région en particulier et procès de Nuremberg).
 

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