Les boulevards offrent de belles perspectives où apparaît une nouvelle génération de bâtiments.

A la Belle Époque, en s'inspirant du modèle anglais, on célébrait le commerce et l'industrie. L'Exposition industrielle internationale de 1908 qui s'était installée sur les allées François Verdier, au Grand-Rond et au jardin des Plantes, était une vitrine du savoir-faire de la région toulousaine. À l'entrée se dressait un porche de style victorien dont les fantaisies décoratives tranchaient avec les façades austères des maisons.

L'ancienne place Saint-Etienne s'était transformée en esplanade, en un véritable parvis, pour ce décor de cathédrale élevé à la gloire des ingénieurs et des commerçants.

A la fin du XX° siècle, c'est un arc de triomphe inspiré de l'Antiquité romaine qui occupe le même emplacement. Après le traumatisme de la première Guerre Mondiale, le boulevard est devenu un lieu de mémoire, et il en sera de même quelques décennies plus tard à l'extrémité des allées Frédéric Mistral.
L'image de la porte, encore sensible au début du siècle, s'efface derrière celle du rond-point : Toulouse s'est donné une place de l'Etoile autour de laquelle tournent les automobiles.

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